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Quand Véretz est devenu Vérety !

Entre l'invention du caractère mobile d'imprimerie typographique par Gutenberg vers 1450 et celles de l'ordinateur, du traitement de texte et du correcteur orthographique, les techniques d'impression n'avaient guère évoluées.

Ce que l'on appelle aujourd'hui les "fautes de frappe" étaient auparavant des "patés", des "coquilles"… -

Le "compositeur" saisissait chaque lettre dans son "cassetin" pour le disposer sur son "composteur" afin d'écrire (à l'envers) chaque ligne du texte à "composer" qu'il plaçait ensuite dans un châssis qui, une fois encré, imprimerait enfin la feuille de papier qu'il aurait soigneusement placée par dessus.


Cette technique manuelle et mécanisée par la suite entrainait bien souvent de nombreuses erreurs.

Tel a été le cas de cette vue de "VERETY (I.-et-L.). -Place Paul-Louis-Courrier"...


Le photographe avait déposé son cliché accompagné de sa légende. Mais ni le "compositeur", ni le "correcteur" et encore moins l'imprimeur ne connaisait ce village ni son plus célèbre pamphlétaire...

Au moment d'imprimer cette série de cartes-postale, un "Y" avait dû malencontreusement être rangé dans la casse du "Z".

C'est ainsi que "Véretz" est devenu, le temps de quelques cartes-postales "Vérety" et que Paul-Louis COURIER, le "Vigneron de la Chavonnière", a été affublé d'un "R" supplémentaire...


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